Steven EASTON

Né en / Born in 1957 – USA –

The Corning Museum of Glass, Corning, NY.

Musée des Arts Décoratifs, Luzerne, Switzerland.

Galerie Internationale Du Verre, Serge Lechaczynski, Biot, France

Les oeuvres de Steven EASTON

Choosing Masks
Le 02/06/2009
Dimensions : 18 x 13 x 13"
Le rapport entre l´espace positif et l´espace négatif est une conséquence de la nature de notre univers physique. En trois dimensions, le dialogue entre le volume et la matière entourant l´espace vide apparaît comme une métaphore appropriée pour les couches de caractère qui forment la psyché. C’est comme si la persona était composée d’une pluralité de façades qui, comme un oignon, pourraient être épluchées pour exposer et révéler quelques vérités essentielles d’un individu. C’est peut-être derrière tous les masques de la personnalité que l´esprit ou l´âme peuvent être trouvés.
« Solar Gods » detail of « Solar Temple of Divine Love ».
Le 17/06/2008
Dimensions : 16 x 10 x 6 cm
L’ultime métaphore est peut-être la lumière elle-même. Dans mes sculptures, comme dans beaucoup d’œuvres d’art à travers l’histoire, elle symbolise la manifestation visible du divin dans notre monde. Par exemple, les halos et les auras sont des effets de lumière qui émanent d’une personne ou d’un objet, et des signaux visuels interculturels du pouvoir et de la spiritualité.

Parce que la lumière ne paraît pas avoir de masse réelle, elle semble magique, l’énergie n’ayant aucun apparence physique. Nous voyons son effet sur les plantes et les animaux et, de notre cœur à nos
tripes, nous ressentons une joie humaine et universelle d’être au soleil. Si Dieu est la nature, la lumière est certainement « le moyeu de cette roue ». La lumière permet la perception visuelle ; les phénomènes de transparence et de réflectivité donnent parfois l’impression que le verre, en tant que médium, est la lumière elle-même.

Dans Solar Temple of Divine Love, je place la pratique millénaire d’adoration du soleil dans le contexte de la notion classique de personnification de la nature, donnant un visage humain à ce qui inspire la peur. En ce qui concerne cette sculpture, l’ambre et le verre couleur miel doré fusionnent dans
l’expression contemporaine de « lumière blanche », évoquant une image tridimensionnelle de l’amour et de la lumière.
Memory palace
Le 29/06/2006

 Lorsque j’avais onze ans, je jouais à côté d’un puits sur le terrain familial. Pour moi, c’était une chose mystérieuse, d’une profondeur infinie. Un toit miniature, couvert de lierre, protégeait le puits : un
rouge-gorge avait fait son nid dedans et ce petit nid portait trois œufs parfaits et d’un bleu turquoise vif. Je dérangeai le nid, ne me rendant pas compte de mon action.

 Par la suite, je ne pus m’arrêter de penser à ces œufs. Pourront-ils éclore ? Les petits seraient-ils nourris ou abandonnés dans ce nid ? Je me suis inquiété.   

 “Memory Palace” est le résultat d’un souvenir de cette mésaventure de jeunesse. L’œuvre exprime ma fascination incessante pour la nature et ma compréhension de la forme archétypique de l’œuf transformé, à travers la mémoire, en symbole du possible et d’une nouvelle vie.